Who am I ?


Amis chers, gens beaux et heureux,

Do what thou wilt shall be the whole of the Law.

Il fut un temps de ma chère jeunesse où je rêvais d'être Clint Ramsey, le héros de Supervixens.

Et si j'en crois le degré d'informité dans le chaos que les machinations de policiers psychotiques ont conféré à mon existence, et l'errance burlesque — dada — surréaliste qu'est devenue celle-ci, j'en ai, hélas ! rêvé trop fort !

Shari Eubank ne devrait plus trop tarder à surgir...

Amis chers, la Lecture de ce jour est le Liber AL vel Legis sub figurâ CCXX, chapitre 1, verset 26 à 29.

26. Then saith the prophet and slave of the beauteous one : Who am I, and what shall be the sign ? So she answered him, bending down, a lambent flame of blue, all-touching, all penetrant, her lovely hands upon the black earth, & her lithe body arched for love, and her soft feet not hurting the little flowers : Thou knowest ! And the sign shall be my ecstasy, the consciousness of the continuity of existence, the omnipresence of my body.

Commentaire 2021 e.v. : Il me peine de devoir déboulonner vos statues, mais je n'ai pas la réponse que vous cherchez : je suis, au contraire, celui qui s'efforce de poser les bonnes questions.

C'est ainsi que, me faisant esclave à l'oreille attentive, je deviens Maître : pensez entretien avec votre psy, comparution devant votre juge, ou demande de facilité de caisse à votre banquier : dans toute confrontation, le dominant est celui qui pose la question pertinente et écoute.

(NB : Il n'y a pas de question plus pertinente que "Qui suis-je ?" — Sir Aleister dit dans les Confessions : "Qui Es-Tu est la première question que l'on pose au candidat à l'Initiation; c'est également la dernière.")

Commentaire 2022 e.v. : Who am I
— Facile ! :


L'Anti-portrait chinois

Un lecteur old guard, émoustillé par mon Questionnaire de Proust et celui de la Nietzsche Académie, m'a défié ce matin de répondre à cet « Anti-portrait chinois ». Je vous poste la chose. Peut-être vous amusera t-elle, peut-être pas: l'essentiel est de se rappeler que j'étais très fatigué quand j'ai écrit tout ça...

Si vous étiez …

– Un défaut ?

Le strabisme de Kate Moss, l’asymétrie faciale de Cindy Crawford – ou mieux : le cheveu sur la langue de Drew Barrymore. [Cf. Shumulisme fondamental : Ce sont ses imperfections qui rendent un objet collector : le secret du bonheur est de s’entourer de gens dont les défauts sont sexy.]

 – Un accident ?

L’éjaculation précoce. C’est comme manger son dessert avant le dîner : c’est malpoli, ça coupe l’appétit, on présente ses excuses, etc. mais in petto, on n’est jamais vraiment fâché de pouvoir se dire :  « Si je meurs entretemps, j’aurai eu le meilleur... ».

 – Une perversion ?

N’importe quoi dans un boudoir tendu de velours rose où flotte un parfum de miel odorant, du moment que Gina Carano y porte un uniforme de police.

 – Une guerre ?

Ivanka Trump [PS : Peut-être faut-il préciser qu’en hébreu, le terme guer désigne un(e) converti(e) au Judaïsme].

– Une arme ?

Par ordre croissant de surenchère et d’overkill, je dirais : 1. Mon .44 magnum Smith & Wesson model 629 ; 2. Un Desert Eagle chambré en .50 AE ; 3. Le décolleté de Salma Hayek.

– Un supplice ?

Pierre Boulez.

– Une cicatrice ?

J’hésite entre Al Capone et Harry Potter… L’histoire de ma vie…

 – Une salope ?

La b-list canon qui, naguère, aurait accepté de vendre ses parents pour que tu consentes à coucher avec elle, et qui, carrière faite, t’envoie en « thérapie pour addiction au sexe ». Notez bien que le terme « salope » est, ici, affectueux, comme dans : « Rose Mc Gowan en Red Sonja et Asia Argento en Vellini étaient vraiment bandantes, les salopes ! »
  
– Un dictateur ?
 
Mon épouse.

– Une torture ?

La torture est inefficace. J’ai vécu des années avec une fan de Schönberg et je n’ai jamais rien avoué.

 – Un terroriste ?

N’importe quel publicitaire.
 
– Une injure ?

Quelque chose du capitaine Haddock : « Tchouk-tchouk nougat » ou « Bougre de crème d'emplâtre à la graisse de hérisson ».
 
 – Un vice ?

Mike Pence. S’il était plus grand, moins chrétien et que sa femme était jouable.

 – Une mort ?

L’épectase : celle du Régent, du président Félix Faure et du cardinal Daniélou. Ou la mort de vieillesse, à 165 ans, tendrement choyé par mes proches. Ou mourir d’épectase à 165 ans parce qu’une de mes proches m'a choyé un peu trop tendrement.

– Une maladie ?

Ah, je viens de lire que le « racisme » est officiellement une maladie ! Je serais donc – au bas mot – un racisme sexiste, islamophobe, homophobe, transphobe, capacitiste et climatosceptique ! Ça, ou le diabète qui emportera Michael Moore.

– Un poison ?

La Cantarella, que les Borgia utilisaient pour se défaire des gêneurs. J’admets toutes les turpitudes, tant qu’elles ne sont pas vulgaires.

– Un assassin ?

 André Rieu.

– Une trahison ?
 
Judas l’Iscarioth.

– Un impôt ?

Le décret qui ordonnerait de ne plus taxer que les pauvres. Ils n’ont pas beaucoup d’argent, mais ils sont nombreux. Et une amende pour « atteinte au pool génique » imposée aux gens laids. Comme les pauvres sont également laids, nous doublerions nos gains.

– Une panne ?

Bloqué dans un ascenseur avec les cinq Spice Girls en 1998.

 – Une infirmité ?

 La Peugeot 108.

 – Un microbe ?

Un virus extra-terrestre, communiqué par la crotte d’un oiseau mutant, qui transmettrait au sujet le TOC irrépressible de recopier Guerre et Paix en écriture inclusive, jusqu’à la mort, et aurait cette particularité de ne s’abattre que sur Léa Salamé.

 – Une humiliation ?

N’importe quoi dans un boudoir tendu de velours rose où flotte un parfum de miel odorant, du moment que Gina Carano y porte un uniforme de police équipé d'une paire de menottes.

 – Une plaie ?

Cyril Hanouna. Je l’envie. Se réveiller constamment le matin de l’Imbolc, comme Bill Murray dans Un Jour sans Fin, ce serait déjà très beau – mais se réveiller, comme Cyril Hanouna, constamment le soir d'Halloween – ça, c’est fabuleux !

(28 novembre 2017)

23. Then the priest answered & said unto the Queen of Space, kissing her lovely brows, and the dew of her light bathing his whole body in a sweet-smelling perfume of sweat : O Nuit, continuous one of Heaven, let it be ever thus ; that men speak not of Thee as One but as None ; and let them speak not of thee at all, since thou art continuous !

Commentaire 2021 e.v. : En qualité de prêtre, en revanche, je peux répondre, puisque j'inclus, de par ma fonction, l'ardeur turgescente de mon aspiration verticale personnelle dans la mesure, douce et étroite, du cadre religieux — je veux dire : mon génie, qui vous fait m'admirer follement ou me haïr à mort, vous met mal à l'aise en ma présence — du coup, me demander "Comment sonne-t-on au juste les Onze coups de Cloche durant la Messe du Phénix ?" permet de briser la glace.

Commentaire 2022 e.v. : Et je reviens au Shumulisme des Grandes Heures : pour révérer Nuit sans parler nommément d'elle, regardez la vidéo Toxic de Britney Spears.


(Oui ! je me souviens d'avoir écrit :

"Il se trouve que j’aime mieux écouter les Caprices de Paganini ou la Symphonie n°1 de Chostakovitch, que débattre des nuances historiques du culte de la Déesse ; que j’aime mieux lire du théâtre Nô, ou des comics Swords and Sorcery, qu’un traité sur les boules de cristal ; et que j’aime encore mieux, – plutôt que d’aborder un sujet spirituel avec un adepte quelconque de ce paganisme de pacotille destiné aux boudins, aux inadaptés sociaux, aux végétariens, aux gouines et aux pauvres, qu’on appelle Wicca, – j’aime encore mieux, dis-je, regarder une page de pub ou un clip RnB : au moins les filles sont sexy." – Sermon de Sir Shumule au Wiccan anonyme, 2012

... Mais il n'est pas question de ça ici !!!)

28. None, breathed the light, faint & faery, of the stars, and two.

Commentaire 2021 e.v.On parle toujours, relativement à ce verset, de l'Arcane 0=2, sans réaliser que, pour un Peter Pan de mon calibre, l'idée que Nuit, — ma Dame au sens fin'amor du terme, — ait une aura < pâle & féerique > est hyper réjouissante 

La Pixie Dust de Tinker Bell est le combustible de ma fusée : on n'est jamais vraiment inspiré (ה) qu'avec une entraîneuse, — i.e. quelqu'un dont la corporation a pour devise < My joy is to see your joy > (AL 1, 13), — une entraîneuse, dis-je, prise de champagne, — de < wines that foam > (AL 1, 51), — sur les genoux, en mode < I am above you > (AL 1, 13) : c'est le fin mot du fin'amor, l'arcane quichottesque : la Dame est cachée dans la Ribaude et la Ribaude cachée dans la Dame.

Commentaire 2022 e.v. : Verset ASMR — Après ma mort, on m'enverra faire mon Paradis pelotonné dans le creux de l'épaule de mon Epouse.

29. For I am divided for love's sake, for the chance of union.

Commentaire 2021 e.v. : Sans binaire, pas de douleur ; sans douleur, pas de soulagement ; sans soulagement, pas de plaisir (en vertu du principe : le plaisir, sexuel ou chimique, est dans le soulagement) ; sans plaisir, pas de création (en vertu du principe : la création sans plaisir [devoir] et le plaisir sans création [toxicomanie] sont tous les deux des maladies) — C'est, évidemment, l'ultime secret de la Magie Sexuelle, donc celui de la Muse ou, ainsi que me le disait récemment AM : "Tu étais dé-chaî-né la nuit dernière, salaud ! Tu m'as fait faire dix fois le tour du lit ! Selena Gomez a sorti une nouvelle vidéo ou quoi ?!"

Commentaire 2022 e.v. : Moralité de l'interdiction légale qui est actuellement faite à mon Epouse et moi de communiquer l'un avec l'autre : Etre hors de la présence de l'Âme-sœur contraint, même le Peter Pan affligé d'un complexe d'Icareà ne plus rien faire qu'aimer celle-ci, constamment, intégralement, comme une combustion perpétuelle que la mutilation de l'absence squeeze hors de l'être : c'est Majnoun et Leïla : il est raccord que cette contrainte passe par un tribunal : l'amour est la loi, et dura lex sed lex. 

Ce que méditant, allez, amis chers, sous la protection de cette sphère spirituelle dont le centre est partout et la circonférence nulle part et que nous appelons DIEU. 

Love is the law, love under will.

D.


- ☉︎ in 6° ♍︎ : ☽︎ in 12° ♎︎ : ♂︎ : Ⅴⅴⅰⅰⅰ.

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. Pixie Dust (2021)